Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La Part Manquante
Publicité
Derniers commentaires
Newsletter
La Part Manquante
Archives
18 mai 2012

Le Pont de Londres

 

Le_Pont_de_Londres

Deuxième opus de ce voyage jusqu’en Inde, qui ne nous emmène pas bien loin puisque, l’auteur de retour d’Irlande, s’arrête quelques jours à Londres. L’approche des fêtes de fin d’année le bloque dans la capitale britannique, faute de trouver un départ pour Dehli.

Hébergé chez une connaissance, il se trouve invité malgré lui aux agapes de la nativité et de la Saint-Sylvestre.

 

Le style de ce deuxième récit est plus fluide et on embarque plus volontiers dans le nouveau voyage intérieur de l’auteur. Les deux moments forts du récit sont les deux réveillons de fin d’année. Le premier au milieu d’une réunion de méditants bouddhistes recevant le message de Noël de leur gourou; ce qui rapproche peut-être l'auteur de son but indien? Le second, plus conformé chez un ancien militaire de l’armée royale coloniale.

 

Une fois encore, nous ne nous promènerons pas sur le pont de Londres comme pourrait le suggérer le titre mais bien sur un autre pont qui va sans doute confirmer l’auteur dans son choix de fuite vers un autre horizon.

 

J’ai beaucoup aimé ce récit , plus que le précédent. L’écriture est plus ouverte vers le lecteur ce qui fait qu’on a plus l’impression de se promener avec lui qu’en lui (comme ce fut mon sentiment lors de la lecture du premier opus). Les pensées sont moins torturées sans être moins graves. Je me suis moins sentie impliquée malgré moi dans le cheminement psychique de l’auteur.

 

Citations:


"Ici le gourou plaisanta, il prétendit que si Jésus avait été pendu plutôt que crucifié, nous suspendrions aujourd'hui de petits gibets aux portes des églises, aux murs de nos maisons." (p. 55)

 

"[...] j'aimais mieux le changement à la répétition, j'aimais mieux le mouvement que l'arrêt, j'aimais mieux la souffrance que l'absence de sentiment, j'aimais mieux la vie que l'éternité" (p. 59)

 

"Au fond, la vie ne m'interessait pas, seule la littérature m'intéressait, et ce qui dans la vie ressemblait à la littérature. C'était à la fois ma perte et mon salut." (p.68)

 "De l'avoir vue avec un autre homme se pâmer et jouir comme elle jouit avec moi, ses petits cris, son excitation, tout, ça m'a comme débarrassé d'une illusion, de l'illusion que je la possédais, tu comprends? De l'illusion que j'étais unique, que j'étais...indispensable. Bien sûr, c'est une chose que je savais déjà, mais disons que je suis passé de la théorie à la pratique."

 

~~~~~~~~~~~~~~~~

 

J’attaque le troisième opus : « Voyage au Portugal avec un Allemand »…je ne connais absolument pas le Portugal, je n’ai aucune référence…que vais-je trouver au décours de ce roman….A suivre, encore !

 

cercle_de_lecture

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité